Jardiner en couple ou en famille : 4 conseils précieux !

- Des conjoints qui se sentent sur le banc de touche : conception, entretien du jardin, choix des plantes, récoltes etc… (homme comme femme).

- Ils ne participent pas, ou alors ils se sentent comme des assistants qui font uniquement “les petites mains”

- Certains n’en profitent pas du tout car le jardin en l’état ne leur plaît pas du tout…

- …voire que le jardin devenait un sujet de querelle (son entretien ou non entretien, son côté “friche” qui fait honte etc…)

Derrière un jardin, se cache une vision de la vie, des valeurs, des combats parfois (pour ou contre telle ou telle pratique de jardinage).

Pour moi, un jardin 100% naturel peut tout à fait correspondre aux exigences de beauté, d’esthétique, “d’ordre”, de pelouse tondue etc…

Le style des jardins à l’anglaise est d’ailleurs un très bon exemple

d’aménagement : il est structuré, mais de manière à faire croire que c’est naturel.

C’est une bonne piste pour les couples qui cherchent des jardins d’inspiration.

La faute à qui ?

Sous couvert de bonnes intentions, de nombreux blogs ont assimilé un jardin sauvage / friche / “moche” à ce que devait être un jardin en permaculture.

C’est faux, la permaculture n’est pas un style de jardin, c’est - comme la biodynamie ou l’agroécologie - une proposition à la fois théorique et concrète pour mieux répondre aux besoins du sol, des plantes, des êtres vivants, pour créer un écosystème autonome et résilient.

C’est une boîte à outils de bon sens, pas un diktat.

C’est donc tout à fait compatible avec n’importe quel style de jardin, à condition de vouloir prendre le temps de trouver le compromis pour respecter tous les locataires du jardin : les humains, comme la flore et la faune.

Ceux qui aiment “l’ordre”, “le propre”, les jardins à la Française comme à Versailles, les jardins zens style Japonais, ou encore le green de golf…

Derrière tout ça, ils aiment l’idée de bordure, de cadre, de symétrie, d’esthétisme épuré où chaque élément est mis valeur.

- Donc par exemple si vous avez un arbre ou un poteau, vous pouvez le garnir d’un mini massif de plantes basses (cyclamen par exemple, des variétés pour chaque une floraison à chaque saison ), et/ou de plantes ornementales grimpantes (comme le rosier liane, floraison superbe) pour isoler l’élément et le sublimer.

Vous pouvez concevoir ou aménager autrement le jardin en délimitant des zones.

- Par exemple, la zone “jeux pour enfants” se verra encadrée d’une bordure de fleurs (les pavots californiens Eschscholtzia sont sublimes pour cela).

- Et la zone “barbecue” se verra encadrée d’un buisson ornemental ou comestible (par exemple, le cultivar Goutte d’Or est une variété de figuier buissonnant et taillable comme du buis, parfait pour avoir une belle récolte mais un arbre hyper bas).

Vous pouvez avoir des zones pour Monsieur, des zones pour Madame.

- par exemple des zones de fouillis sauvage qu’on tolère à l’année (on n’y touche pas, jamais, c’est par exemple un coin d’herbes hautes entourée de grillage de poule, ou pas) avec tout un tas d’orties ou autre plante phare pour nourrir les auxiliaires, et les héberger lorsqu’ils hivernent.

- des zones tondues, presque toute l’année pour faciliter l’accès, le chemin, ou comme office de bordure !

- et des zones mixtes : on tond mais pas aussi bas, pas aussi souvent, etc…

Une fontaine, un bac d’eau, une petite mare, un bassin etc… combleront les esthètes et la faune du jardin qui manque cruellement de points d’eau.

Vous verrez plus souvent, papillons, libellules, oiseaux etc…

Le chant de l’eau qui gazouille en été grâce à une pompe solaire vous dépayse sous les tropiques illico presto, et en hiver, maintenir une source d’eau non gelée permet à un tas de faune auxiliaire (dont les oiseaux) de survivre, car les petites flaques ou autres se retrouvent vite gelés.

De nombreux oiseaux souffrent ou meurent d’un manque d’eau durant la saison froide… c’est peu connu et très triste. Mais on peut facilement laisser une bassine d’eau qu’on change tous les jours (pour éviter les maladies).

Prenez le temps de trouver des variétés de fleurs qui vous plaisent à tous deux, et ensuite assurez-vous d’avoir des floraisons à chaque saison.

Non seulement change radicalement le jardin pour devenir un jardin sublissime toute l’année, mais c’est aussi une des meilleures manières d’offrir le gîte et le couvert aux auxiliaires du jardin, donc là encore c’est du 2 en 1 pour la paix des ménages et concilier un jardin accueillant pour la biodiversité.

J’espère que ces conseils vous parlent, vous aident, vous inspirent.

J’en partagerai d’autres selon les saisons et les besoins.

Car ma conviction profonde, c’est qu’un jardin réussi est un jardin qui accueille l’Amour, les bonnes ondes, la joie. La joie d’y être, de le voir, de le toucher, de le sentir, de l’entendre.

Cette joie est par essence altruiste car, à moins d’être cachée de tout côté, votre jardin offre à sa beauté aux passants, à deux pattes, 4 pattes, 2 ailes… tous en profitent.

En parlant d’harmonie, de couple, de compromis… il faut absolument que je vous partage ce petit livre qui a été salutaire pour plus d’un couple autour de moi, dont le mien.

Cela n’a rien à voir avec le jardinage (quoique…), voici ce livre :

Il s’adresse à tous ceux qui veulent améliorer leurs relations sociales intimes, comme jamais auparavant

- entre conjoints

- entre parents et enfants

- entre frères et sœurs

- entre amis,

- etc

Ce livre explique qu’on a chacun une manière unique de donner (ou de recevoir) de l’amour.

Que cela peut se résumer à 5 types de langage d’amour :

- les moments de qualité

- les paroles valorisantes

- les cadeaux (gratuits ou payants)

- les services rendus

- le toucher

car notre façon de donner de l’amour à autrui dépend :

- de notre terreau familial : l’environnement dans lequel on a grandi (on donne généralement tel qu’on a reçu, on répète le modèle qu’on a connu).

Or un couple, c’est 2 terreaux qui fusionnent.

- de la graine que nous sommes : chaque graine (comme chaque humain ou brin d’herbe) est unique, avec un ADN unique, et je le crois bien, un caractère unique !

Et en rapports sociaux, on parle d’ailleurs de terrain d’entente ;)

Il s’agit donc de créer un espace commun, un terreau commun, que ce soit une simple discussion ou un projet de vie.

Le sol étant d’ailleurs symboliquement la rencontre de deux forces de vie : l’argile et l’humus (le minéral et l’organique), puisqu’un sol bien portant est décrit techniquement comme un sol argilo-humique.

Mais je ne rentre pas plus dans les détails pour garder cette métaphore la plus simple possible :)

Du coup que se passe-t-il sans terrain d’entente ?

Ça devient la tour de Babylone…

Le souci c’est qu’on parle aux autres avec notre langage unique (on leur donne ce que nous on aimerait recevoir d’eux).

Mais eux ils font …. pareil : ils vous donnent ce qu’ils auraient aimé recevoir de vous.

Résultat, comme nous n’avons pas le même langage, très vite, ou à termes, on a l’impression de donner, donner, donner encore… et ne rien recevoir en retour

Un peu comme une terre qui se vide de nutriments, sans apport de compost ou de fumier.

Ce petit livre permet donc d’identifier les langues que parlent vos proches (et vous même)

● De bâtir des ponts.

● Voire de devenir bilingue.

● De considérer autrement un événement du passé, ou un sujet de discorde actuel ou à venir

Cela donne une base pour parler de tout, y compris du projet jardin :).

Voilà, j'espère que cet article vous aura plu !

Si c'est le cas, n'hésitez pas à partager l'existence de ce blog et de son infolettre autour de vous.

Et si vous n'êtes pas encore abonné à mon infolettre hebdomadaire, n'hésitez pas une seconde, il suffit de renseigner votre email dans l'encart ci-dessous !

Amicalement,

Florence