Limaces au jardin que faire ? 3 astuces efficaces et respectueuses
Les limaces ont un vrai rôle bénéfique au potager et pour le sol. Pourtant, si elles ne sont pas régulées... c'est un enfer je le sais bien. Découvrez ici mes 3 astuces efficaces. Car il faut arrêter les pièges à bières à tout prix !
Au sortir d’hiver, la majorité des oiseaux de France (nicheurs) commencent à nicher : 1- trouver son beau, ou sa belle 2- trouver où nidifier A l’étape 3 et 4, le printemps explose. Et les insectes aussi ! Car la majorité des larves d’insectes et de gastéropodes (limaces, escargots, vers de terre etc…) sortent d’hibernation. C’est là qu’il faut arrêter les mangeoires à graines. Car pour pondre, et pour nourrir les petits, les oiseaux ont besoin de protéines. Insectes et gastéropodes en tout genre = protéines = beaux jours Graines = lipides = saison froide (C’est comme pour les futures Mamans chez les humains, elles ont naturellement envie et besoin d’un apport de protéines plus important, au début de la grossesse.) Or, si on nourrit les oiseaux de graines et de pain, (ils ne refuseront pas : par flemme ou par opportunisme), on crée des adultes avec des soucis de foi, de santé, et des futurs œufs mal formés, carrément des jeunes volatiles avec des ailes non opérationnelles… etc. Une question de régime, de bon sens, de bon tempo
Donc si on aime les oiseaux, ont doit se réjouir de voir la bave de limaces sur nos plantes, Mais je vous vois venir : “oui mais pas trop quand même… pas au détriment de mon potager”.... Vous avez raison, il faut pouvoir co-exister. Donc, pour limiter le pic de limaces centralisées au potager, et pour autant en préserver pour les oiseaux qui ne mangeront presque que cela, et d’autres insectes… …Je vous propose ce schéma personnel, éprouvé, qui fait merveille ! Il cumule plein d’action préventives : | |
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Barrière 1 - stratégie diversion
Donc avec cette première barrière, vous leur offrez un gîte et un couvert local, sans besoin de rôder ailleurs. Barrière 2 - stratégie dispersion Au milieu du croquis, j’ai placé quelques aromatiques suivantes : fenouil, lavande, sauge, thym etc… Toutes les plantes aromatiques aux odeurs fortes déboussolent les limaces qui n’aiment pas ces odeurs. Dans leur biotope naturel (type lisière de forêt), il n’y a pas autant d’effluves dans tous les sens. Elles n’aiment pas cela, et viendront moins, ou en moins grand nombre. Il faut encadrer le potager de cette barrière olfactive de tous les côtés, idéalement ! Barrière 3 - stratégie physique/mécanique A droite du croquis, j’ai placé l'ultime recours : une barrière (en plastique ou en métal peu importe) spécial “anti limace ou escargot. On en trouve dans n’importe quelle jardinerie : sa structure droite avec rebord crée un revers avec un angle de 90° qui est presque impossible aux gastéropodes à franchir. Si je zoome : | |
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Enfin, chez ceux qui cauchemardent à cause de centaines de limaces chaque mois… il y a une 4ème barrière physique possible : l’eau. Les limaces ne nagent pas… elles évitent les étendues d’eau car elles s’y noient. Idée : une tranchée d’eau de 10-15cm autour du potager ? Mais vous l’aurez compris, dans la nature, il faut de tout : les mangeurs et les mangés. Donc si on aime les oiseaux, on aime les limaces, et tout autre “ravageur”. D’ailleurs, je vous ferai une autre lettre uniquement sur le rôle des limaces au jardin :
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Florence
