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Arrosage du potager et du jardin : quantité, fréquence, techniques, astuces et outils

Comment arroser l'été ou en sécheresse ? Doit-on arroser la pelouse ou les arbres ? Au potager : comment arroser les semis ? Les plantons ? Arroser le matin ou le soir ? etc... l'arrosage n'a rien d'intuitif en fait. Découvrez ici de A à Z ce qu'il faut savoir pour un jardin économe en eau.

Arrosage du potager et du jardin : quantité, fréquence, techniques, astuces et outils

Chère lectrice, cher lecteur,



Les jardiniers avisés le savent bien : 


en pot comme en terre, il vaut mieux arroser beaucoup mais peu souvent, que l’inverse (arroser peu mais tous les jours).



Au programme ce jour 


Je vous propose ici un article bien détaillé à consulter quand vous en aurez le temps, voire à imprimer !


Comme j’ai beaucoup donné des cours en présentiel à des débutants, je me suis rendu compte qu’il faut aller dans les détails pour être sûr que l’arrosage soit bien géré selon les différentes plantes dans un jardin, et les 4 saisons.




Car en fait, cela n’est pas si intuitif que cela en effet.


Commençons par l’extérieur, puis les plantes en pot (intérieur ou pas).

C’est parti 🙂



Arrosage en extérieur : 


Fréquence et dosage, quelques repères.


Bien qu’il est difficile de donner une norme sans connaître votre jardin précisément, voici des ordres de grandeur valables en général, selon les types de sol :

  • Les sols argileux retiennent plus l’eau que les autres sols. Donc la bonne nouvelle avec eux, c’est qu’un arrosage une fois par semaine suffit (hors canicule).

  • Pour les sols sablonneux. c’est l’inverse : ceux vivant sur la côte le savent bien, le jardin est très vite sec, le sol est une vraie passoire. Il faut donc arroser tous les 3 jours (hors canicule).

  • Il nous reste les autres types de sols qui sont à tendance limoneuse. Pour eux, un arrosage tous les 5 jours suffit.


C’est important d’être sûr de votre type de sol : 


Comme je vous l’ai déjà précisé dans mes précédentes lettres (notamment celle sur la pollution des sols), il vaut mieux connaître votre type de sol précisément grâce à un laboratoire d’analyse de sol.


Dans les grandes lignes : vous prenez un échantillon de terre que vous prélevez chez vous, que vous mettez dans un sac congélo et que disposez dans un petit colis à envoyer par la poste à votre laboratoire régional. 


Si vous souhaitez que je vous précise mieux le protocole et des laboratoires de confiance, faites-moi signe en répondant à cet email 👍 



Et concrètement, combien de litre d’eau le jour où on arrose ? 


Là encore, voici une moyenne (plutôt haute) : 40 litres d’eau par mètre carré du jardin sur une semaine, hors canicule. 


Le cas des arbres : un arrosage bien particulier, peu connu


Prenons le cas d’un jeune arbre que vous venez de planter.  

Il fait entre 1,50 et 2 mètres de hauteur par exemple, et sa motte de terre dans un pot de 50-65cm de large.


Eh bien, une fois planté, vous ne devriez pas arroser uniquement son jeune tronc mais surtout l’équivalent du pourtour de la motte de terre enterrée, donc bien 65cm de large autour du tronc: 


  • Si vous plantez des jeunes arbres au printemps, arrosez bien copieusement une fois par semaine (si pas de pluie prévue dans la semaine).

  • Si vous l’adoptez en automne ou en hiver : les pluies à ces saisons sont assez fréquentes donc pas besoin d’arroser (si pas de pluie prévue dans la semaine).


De manière générale, avant de planter un arbre : 


Il vous faut vous renseigner sur sa compatibilité avec : 

  • votre type de sol (et si le sol à tendance à être sec ou humide) et votre climat régional, pour avoir la variété adaptée, 

  • puis vous renseigner sur sa date de plantation et ses besoins en eau.

Par exemple, les fruitiers détestent avoir les pieds dans un sol humide - que cela soit dû au type de sol, ou à un arrosage trop fréquent pour eux. 


Cela concerne le pommier, le poirier etc, et certains fruitiers le craignent encore plus (figuier, plaqueminier, cerisier etc) : ils vont mourir assez rapidement dès que leurs racines seront gorgées d’eau.



En revanche, dès que l’arbre est de taille adulte


Son système racinaire sera assez développé en profondeur pour boire en bas et sur les côtés, mais profondément. 

  • En région tempérée, pas besoin d’arroser les arbres - à part en temps de canicule.

  • En région chaude et sèche, avec une faible pluviométrie, on pratique de manière ancestrale les baissières autour des arbres. 


Cela ressemble à cela : 


(photos avec ou sans paillage : on voit qu’il y a une sorte de butte qui délimite un cercle large autour du tronc, à la distance de la largeur de la couronne des racines existantes)


Cela signifie simplement qu’on a fait une sorte de légère cuvette tout autour du système racinaire, de sorte que l’eau pluviale s’écoule plus lentement en profondeur dans cette zone en particulier, pour canaliser l’eau et la retenir plus longtemps.


(donc à ne surtout pas faire pour les sols argileux, et les régions avec une pluviométrie normale voire abondante, sinon les racines risquent de pourrir à terme).


Dans cette baissière, vous pouvez rajouter pas mal de pierres ou de galets, car cela crée autant de mini-points de stockage de l’eau, pour qu’elle s’infiltre encore mieux et plus lentement.



En cas de canicule pour les arbres 


Observez leur feuillage, et s’il jaunit et sèche c’est que l’arbre manque d’eau.


Dans ce cas, il faut les arroser très copieusement avec le tuyau d’eau.

Pour les conifères, n’attendez pas qu’ils jaunissent : ils sont très vite concernés par la sécheresse, et difficile de les faire repartir.


Le cas de la pelouse


Sans surprise, c’est celle qui demande le plus d’arrosage.

Pourquoi est-ce que je dis “sans surprise” ?


Car il y a une autre manière de savoir qui a besoin de plus d’eau que d’autre : en observant la grosseur des feuilles de la plante. 



La comparaison est flagrante : 


Les plantes à grosses feuilles dodues sont ainsi faites parce que c’est le résultat d’une lente adaptation à leur milieu : s’il pleut peu, elles vont stocker l’eau en attendant les prochaines pluies. 


C’est le cas de la famille des cactus ou des plantes grasses et méridionales. 


Pourtant, regardez les chétives brins d’herbes, ou de feuilles du conifères : ils sont fins, minces, allongés, ils ne stockent pas beaucoup d’eau là-dedans.


Cela se voit aussi au potager : 


Les minces feuilles des salades vont plus rapidement se ramollir et dépérir par manque d’eau que les feuilles de rhubarbes ou de poirées. 


Donc la pelouse, (surtout celles type gazons uniformes), c’est plein de petites plantes qui ont besoin de beaucoup d’eau très souvent.  


Si vous avez besoin d’astuces pour réduire la consommation d’eau, je finirai cette lettre par quelques astuces ;).



Passons à la gestion de l’arrosage au potager ! 🌿


Idéalement, créez des plates-bandes regroupées en fonction des besoins en eau.


Tous les légumes n’ont pas les mêmes besoins d’arrosage :

  • Mettez ceux qui sont très gourmands en eau ensemble (presque toutes les Solanacées : tomate, concombre, cornichon, poivron, aubergine etc. mais aussi les laitues, épinards, radis, choux, courges etc.)

  • Et mettez ceux qui ont besoin d’un faible arrosage ensemble aussi (presque toute la famille des Alliacées : oignon, ail, échalote, ciboulette, ou encore : poirées, panais, betteraves, mâches, asperges, artichauts, poireaux, fèves, haricots  etc.)

Que ce soit avec un arrosoir, un tuyau ou un goutte-à-goutte, ce sera bien plus facile de gérer et différencier l’arrosage, si vous avez pensé vos associations de plantes par type d’arrosage.  



Ensuite, on n’arrose pas pareil un semis ou un planton, ou une plante adulte


Pour faire simple et intuitif, j’aimerais vous expliquer cela en vous basant sur l’observation de la nature : 

  • la majorité des semences tombent au sol en fin d’été / automne

  • elles attendent l’hiver, puis avec la chaleur du sol grâce au retour d’un ensoleillement assez fort au printemps, les semences germent et donnent des semis naturels

  • ce moment concorde avec les pluies de printemps : assez légères et fréquentes

Cela rappelle tout à fait l’arrosage des semis : peu d’eau mais presque tous les jours


Pour garder un sol frais et légèrement humide pour la graine qui déploie son système racinaire encore assez peu en profondeur.



Pour les plantons cela change : on arrose plus, mais moins souvent


Là encore on peut relier cela à ce qui se passe dans la nature : 


Le semi du début de printemps devient naturellement un planton vers mi-mai, 2 mois plus tard il a un système racinaire d’au moins 10cm en profondeur, et tout autant sur les côtés.


Sauf que nous, en achetant nos plantons, on zappe la case semis naturel et on prend un planton qui a fait son système racinaire en pot, de 5 à 15cm selon les pots de plantons. 


Donc la saison phare des plantons prêts à repiquer dès mai correspond à une météo de fin de printemps où , en général, il pleut moins mais assez fort ! Tout comme en été avec les orages où ce mécanisme se renforce. 


Une erreur trop commune : arroser les plantons tous les jours


C’est une erreur au sens où cela donne une mauvaise “éducation” aux plantons.


Ils vont se contenter de l’eau qu’on leur donne en superficie.


Alors que si on se calait uniquement sur les pluies, ils auraient moins souvent de l’eau, mais plus de quantité d’un coup, ce qui les force à créer leur système racinaire toujours plus bas, et à être économe en eau.



Les nouveaux goutte-à-goutte avec programmateurs vous permettent tout à fait de gérer ces différents arrosages selon la saison 


On n’est plus à l’époque des goutte-à-goutte qui suintent en permanence.


On peut vraiment les programmer comme on veut, manuellement sur un piquet à enterrer au jardin, ou carrément depuis une application sur son smartphone.


Ce qu’il faut retenir, c’est qu’on ne peut pas vraiment changer la nature de la plante 


Une tomate aura toujours besoin de plus d’eau qu’une échalote.


Mais avec le temps, après une sécheresse, s’il vous reste des survivants de pieds de tomates, alors récupérez bien ses graines pour les replanter l’an d’après car cela signifie que vous avez un pied de tomate qui a su s’adapter à ce manque d’eau.


C’est sûr des années et par sélection manuelle qu’on a ainsi pu créer des variétés naturelles plus ou moins résistantes aux sécheresses.


Mais en l’espace d’une année au jardin, vous ne pourrez rien changer. 



Une question de logique également


Et si vous avez éduqué vos plantons à être biberonnés au printemps et en été, ils ne comprendront pas ce qu’il se passe avec la canicule.


Alors que si vous les forcez dès le semis ou la plantation à avoir assez peu d’eau, il va de suite devoir se paramétrer à cela, et il résistera mieux aux fortes chaleurs. 



Donc concrètement : 

  • semis à arroser tous les jours ou les deux jours, en vérifiant que le sol est frais mais pas humide comme une flaque.

  • plantons à arroser tous les 4-5 jours ses deux premières semaines au potager, puis une fois par semaine une fois qu’il s’est habitué à son nouvel habitat pour le forcer à créer son système racinaire en bas. Arroser copieusement au collet de la plante 


En cas de sécheresse ou de canicule prolongée 


Il faut arroser tous les jours, et maintenir un épais paillage (au moins 30cm) pour garantir une humidité permanente au sol. 



On dit souvent “un paillage vaut deux arrosages” et c’est bien vrai !


Il faut maintenir le paillage toute l’année, idéalement entre 15 et 30 cm.


La seule saison où on peut le faire plus mince, c’est au printemps pour que le sol se réchauffe plus vite sans paillage, ou avec un paillage mince.


Sachant que les petites graines (laitues, carottes, poireaux etc…) ne peuvent pas percer un paillage alors que les grosses graines ou les plantons le peuvent tout à fait.


Attention à l’excès de pluie (au printemps). Adoptez ces nouveaux réflexes : 


  • si vous comptez arroser, vérifier la météo pour voir s’il ne va pas pleuvoir dans les 4-5 prochains jours, auquel cas ce n’est pas la peine d’arroser maintenant.

  • achetez un pluviomètre, mettez-le au jardin et videz-le chaque jour. Ainsi, cela vous permet de voir combien de litres seront tombés par m2 la veille au jardin. Cela vous permet de voir la météo du passé !

  • Et puis, en automne et en hiver, pas besoin d’arroser 🙂

Pluviomètre au potager


Bien ! Passons à l'arrosage en intérieur :



Quelques mots rapides maintenant pour ceux qui ont des plantes en pot, surtout en intérieur, car c’est bien difficile qu’il n’y paraît. 


Combien de fois ai-je entendu des gens me dire “olala moi je tue mes basilics en pots et même les cactus, c’est vous dire”.




En fait, ils arrosent trop


Mais dans un pot, le surplus d’arrosage ne pardonne pas : les racines se noient.

Soit à cause de la coupelle qui a de l’eau stagnante, soit à cause d’un pot sans coupelle.




Là encore, il faut regarder le besoin en arrosage des plantes au cas par cas


Je vous propose une idée toute simple et élégante : 


  • mettez un joli galet dans chaque pot de vos plantes, 

  • et dessinez sur chaque galet le nombre de gouttes qui correspond à son besoin en arrosage. 

  • Une goutte, deux gouttes, trois gouttes et plus. Sachant qu' une goutte peut signifier une fois par semaine.



En complément, je vous invite à acheter des bâtonnets en bois pour le barbecue.


L’idée, c’est de les planter dans le pot (vers les côtés du pot, pas vers le tronc de la plante) avant d’arroser, pour vérifier si le sol a effectivement besoin d’être arrosé, ou pas ! 


Car en pot, la surface s’assèche bien plus vite que le reste du pot.


Et si la terre est assez humide 5cm dessous de la surface sèche, alors pas besoin d’arroser en fait !




Faites donc ce test avec votre bâtonnet avant d’arroser : 


  • plantez le bâtonnet jusqu'à 10 cm dans le pot

  • s’il ressort avec de la terre collée, ou s’il est humide au toucher : ce n’est pas la peine d’arroser

  • s’il ressort tout sec, visuellement et au toucher : alors oui arrosez.



Autre astuce pour les plantes en pot très sensibles.


Celles qui ont besoin de beaucoup d’eau en permanence, ou d’assez peu.


Dans ce cas, optez pour des pots transparents, ce qui vous permet visuellement de suivre l’évolution de la terre (plus elle sèchera plus vite elle aura une couleur brune, sinon noire).


Les pots des orchidées sont systématiquement transparents et cela n’est pas un hasard ! Elles font partie des plantes très sensibles à l’arrosage.




Bien sûr, on peut pailler aussi les plantes en pot 



Toutefois, si vous avez trop arrosé la terre du pot (et donc son paillage), cela risque de développer de mini mouches qui pondent dans le terreau et qui siègent dans la plante… et là… c’est presque mission impossible pour les faire partir.


Donc opter plutôt pour un paillage fin, pour ne pas prendre ce risque de paillage trop dense et humide.



Autre astuce bien adapté pour les plantes en pot : les oyas


C’est une pratique ancestrale qui revient à la mode avec des contenances petites et adaptées aux plantes en pot.


A la base, c’était beaucoup utilisée avant l’ère romaine dans tout le pourtour de la Méditerranée. C’étaient des très grosses poteries semi-enterrées.



Aujourd’hui, on en trouve de 0,3L, 1L, 5L, très facilement

Elles ont aussi un design plus adapté aux pots : on plante seulement le bout au lieu d’enterrer toute la poterie.


Dans tous les cas, on remplit d’eau l’oya en place jusqu’à ras-bord, et c’est la plante qui boit à son rythme par capillarité et par la porosité de la poterie qui suinte.


Selon la température de la pièce, une oya pleine peut durer 1 semaine ou 2 : plus besoin d’arroser pendant ce temps !




Avantages et inconvénients : 


C’est très pratique, esthétique, parfait pour les plantes en intérieur.



Inconvénient : le coût, car il en faut une par pot. Et elles sont vendues assez cher je trouve, (au minimum 18-20€ pour les plus petites…).


Autre inconvénient : elles ne sont pas adaptées en extérieur pour les personnes qui ne sont pas en zone PACA, car il faut les retirer du sol en automne pour éviter qu’elles ne gèlent en hiver (qu’elles se fissurent, ou qu’elles “implosent” avec de l’eau dedans).


Donc selon leur volume cela peut être fastidieux de les déplacer chaque hiver…



Alternatives aux oyas : 

On peut tout à fait bricoler d’autres choses avec des bouteilles en plastique ou en verre (de préférence) dont on perce très finement le bouchon, et qu’on plante le bouchon dans le sol. 


Mais c’est moins pratique et moins joli… 



Bon à savoir : 


Finalement, plus votre sol ira mieux, moins il aura besoin d’arrosage (hors canicule).


Car un sol bien portant pour moi c’est un sol avec une bonne structure granulométrique (son apparence grains de couscous quand on délite une motte de terre dans la main, avec des morceaux de terre aux angles ronds et non carrés).


C’est aussi un sol avec un important taux d’éléments organiques (qu’on estime à 3-5% du sol minimum pour qu’il soit optimal, et qui se trouve à moins de 1% dans la majorité des sols…).


C’est un sol avec, en conséquence, un bon taux d’humus et donc de fertilité, et évidemment une belle couverture végétale : plantes ou paillage.


Ce sol bien portant est assez aéré, poreux, et quand la pluie ruisselle sur lui, il peut exercer son rôle d'éponge au maximum. Il remplit donc ses “réserves” en eau.


Contrairement aux sols très durs dont les pluies n’arrivent pas à les pénétrer… voire qui créent des glissements de terrains ou de boues car l’eau n’y pénètre pas mais dévale le sol en le décapant en surface…



Pour finir, quelques astuces pour économiser l’eau d’arrosage : 


Que ce soit pour vos plantes d’intérieur ou d’extérieur, récupérer les eaux de cuisson n’est pas négligeables : 

  • les eaux doivent être mises à température ambiante au sol (ni chaude ni froide ! sinon vous tuez dans les deux cas les habitants de la surface du sol).

  • les eaux ne doivent pas contenir d’huile ou de sel. Donc typiquement une eau de cuisson de légumes, pâtes, riz etc… Mais aussi le reste de vin, de thé ou de tisane, à diluer, ce sont des eaux riches en nutriments organiques !




Pour les petits jardins extérieurs 


Placez des arrosoirs prêts des différentes zones à arroser, ils seront ainsi remplis les jours de pluie, sans avoir à les transporter péniblement du robinet au potager.




Pour les grands jardins extérieurs


Si vous êtes propriétaire, ou locataire avec l’accord du proprio, mettez un récupérateur d’eau de pluie du toit connecté au tuyau de votre gouttière. 


Selon votre région, les pluies du printemps remplissent des récupérateurs de 200L à 1000 L facilement, et plusieurs fois dans la saison.


Et/ou, vous disposez de gros bacs dans le jardin pour y récupérer l’eau de pluie, à disposer proches des zones à arroser.




Pour cela : 


  • Placer une grille pour éviter le côté eau stagnante qui attire les moustiques ou autre.

  • Et pour ne pas vous éreinter le dos à plonger l’arrosoir dedans et le soulever, installez-y une pompe de jardin (ou une pompe de récupérateur d’eau de pluie) raccordée à un tuyau d’arrosage.

  • Pour connaître le dispositif qui sera le plus adapté chez vous, rendez-vous dans un magasin de bricolage, ils sauront vous aider au cas par cas.


L’eau de pluie qui a eu le temps de décanter est la meilleure pour le sol et les plantes, notamment pour son pH et car elle est à température ambiante.


Contrairement à l’eau domestique du robinet ou du tuyau d’arrosage, qui coûte vite cher et qui sort généralement très froide des conduites.


D’ailleurs l’eau de pluie est top car elle décante et elle est à température ambiante (contraire aux eaux domestiques courantes qui sortent très froides en général)


Bon, “voili voilou”, comme on dit dans ma famille 😅


Je termine cette longue lettre ici.


Je pense vous avoir présenté les choses de manière complète, originale et basée sur l’observation de la nature pour que les “règles” et les bonnes pratiques deviennent plus intuitives.


Je pense aussi avoir été assez globale 😍 notamment pour les débutants.


Je souhaite pas faire aussi long à chaque fois bien sûr, mais là c’était une thématique vitale aux 4 saisons, donc j’ai jugé pertinent de partager ici des informations qu’on ne trouve pas vraiment ailleurs… !


Comme d’habitude, si cela vous a plu et appris des choses, je vous dis un grand merci par avance pour poster votre commentaire sur Google Avis de Seconde Nature. 

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Amitiés jardinières,
Florence